la quête de la vérité est devenue une route parsemée d'embuche ou la majorité des blogs manque de discernement et ne savent que véhiculer la peur au lieu de l'espoir Les très actifs et puissants lobbyistes continuent d’œuvrer discrètement pour discréditer, voire faire interdire, certains médicaments naturels, des plantes médicinales, afin de préserver les intérêts de Big Pharma.
Ils sont nombreux à dénoncer ces firmes pharmaceutiques privées, qui sous prétexte de nous soigner, par le biais de brevets, et de subterfuges juridiques complexes, monopolisent un savoir qui appartient à toute l’humanité.
Comme l’écrit un internaute qui se fait appeler Socrate : « chaque pilule que vous avalez apporte sa petite pierre aux mille euros rapportés sur l’euro investi. Un retour sur investissement de 1 000 pour 1. Les firmes pharmaceutiques aiment votre ignorance et dépensent des fortunes pour la conserver, car c’est très rentable pour elles ».
En effet, s’il faut en croire Philippe Pignarre, l’auteur du livre « le grand secret de l’industrie pharmaceutique », (édition la découverte) l’industrie pharmaceutique était, jusqu’à récemment, une des plus rentables du capitalisme occidental avec des taux de profit approchant 20 %... avec des taux de marge brute de 70 % en moyenne, atteignant pour certains médicaments 90 %.
Et l’auteur, qui a travaillé 17 ans dans l’industrie pharmaceutique, sait de quoi il parle.
Les services de communication des labos ont un message très clair en direction des consommateurs : « les plantes, c’est très bien, mais ça peut être dangereux si on se trompe sur les doses… faites nous donc confiance, nos gélules, et nos pilules sont bien plus efficaces, et sans danger »… ajoutant parfois « et puis, les plantes, c’était bon au moyen-âge, c’est dépassé, c’est ringard »… et le message est bien passé pour la grande majorité des consommateurs, d’autant que ces médicaments sont remboursés en grande partie par la Sécurité Sociale, ce qui n’est généralement pas le cas des plantes… qui, si on a appris à les connaitre, sont faciles d’accès, et gratuites.
Un dicton affirme que toutes les plantes peuvent être considérées comme toxiques tant qu’on n’a pas découvert leurs propriétés… et un autre ajoute que notre planète a mis à notre disposition toutes les plantes nécessaires pour nous soigner.
Le combat semble malgré tout perdu d’avance entre le géant Big Pharma, et le petit herboriste.
Et pourtant, ceux qui préconisent la thérapie par les plantes sont régulièrement persécutés.
Dernière péripétie en date : l’OMS, s’exprimant au sujet d’une plante étonnante, l’artémise annua « prie instamment les autorités réglementaires des pays d’endémie palustre de bien vouloir prendre des mesures visant à cesser la production et la commercialisation de ces monothérapies par voie orale, et de promouvoir l’accès à des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisine satisfaisants aux normes d’assurance qualité ».
Faut-il y voir la main de « Big Pharma » ?
Mais quelles sont donc les propriétés de cette Artemisia ?
L’artemisia annua(ou armoise citronnelle) est utilisée par la médecine chinoise en tant que puissant remède au paludisme, maladie dont on ignore souvent qu’elle est la plus ravageuse de la planète, mais grâce à des chercheurs américains, on sait aujourd’hui qu’elle est aussi efficace pour guérir les cancers du poumon et du sein.
Dans le cas de ce dernier, il a été obtenu un taux de 75 % de destruction du cancer après seulement 8 heures, et presque 100 % en seulement 24 heures.
Depuis d’autres expériences ont été menées sur d’autres cancers (prostate, intestins…) et d’après le docteur Len Saputo, l’artémisine, combinée au fer, agit comme « une bombe intelligente contre le cancer ». vidéo
En effet, la revue américaine des Sciences de la Vie a récemment publié une étude de l’Université de Washington, menée par les Docteurs Narenda Singh et Henry Lai, portant sur l’artémisine, substance que l’on trouve dans l’artemisia annua, mettant en évidence qu’elle pouvait détruire rapidement près de 30 % des cellules cancéreuses, et qu’en la combinant avec du fer, qu’elle pouvait, en 16 heures, éradiquer jusqu’à 98 % des cellules cancéreuses.
Bonne nouvelle pour les malades, mais manifestement mauvaise nouvelle pour les laboratoires de Big Pharma qui préfèrent pour l’instant vendre très cher ses thérapies, plutôt que de promouvoir cette plante.
L’occasion de citer une autre plante, l’Annona Muriaca, appelée Guanabana au Brésil, ou Corossol aux USA, qui, elle aussi, aurait la faculté de guérir le cancer.
Le fruit contient une substance, l’acétogénine qui serait beaucoup plus efficace que les médicaments utilisés en chimiothérapie. lien
Il serait dommage de ne pas évoquer aussi le curcuma.
Cette épice bien connue en nouvelle cuisine, pour colorer en jaune vif nos plats, provient d’une plante, le Curcuma Longa, originaire de l’Inde, du Sri Lanka, mais aussi du Bangladesh et du Myanmar, et est utilisée par la médecine traditionnelle chinoise depuis plus de 4 000 ans, pour soigner la digestion.
Une étude a permis de constater que la consommation journalière de 2 à 3 grammes de curcuma pendant 2 mois à permis une guérison des ulcères d’estomac chez 75 % des personnes traitées.
Au-delà de ses propriétés culinaires, on sait depuis moins longtemps qu’elle contient plusieurs substances qui peuvent soigner diabètes, excès de cholestérol, et les cancers de l’estomac ou des poumons. lien
La curcumine et ses composants révèlent en effet leurs propriétés thérapeutiques dans les recherches sur la résistance des cancers à plusieurs médicaments. lien
Des plantes aux champignons, il n’y a qu’un pas, et c’est l’occasion d’évoquer le ganoderme luisant, (ganoderma lucidum) appelé Reishi au Japon, ce champignon au chapeau luisant que certains collectionnent pour la beauté de son chapeau.
Il est connu depuis longtemps pour ses propriétés anti-oxydantes et des essais cliniques ont démontré récemment d’évidentes facultés anticancéreuses. lien
Ce polypore, appelé « l’herbe miraculeuse », cultivé sous serres au Japon et en Extrême Orient, bien que coriace disparait en hiver, mais il peut être desséché et conservé de nombreuses années. lien
Espérons que les milliers de Japonais qui souffrent des conséquences de la catastrophe de Fukushima penseront à l’utiliser pour se soigner des retombées de l’accident.
Pour en rester au cancer, c’est le docteur Otto Heinrich Warburg, cancérologue incontesté, qui est l’auteur d’une théorie surprenante : le cancer serait dû à une acidité trop importante dans le corps.
Il a découvert que les cellules cancéreuses persistent et prospèrent dans un pH plus faible, à 6,0… lorsqu’il y a conjointement concentration élevée en CO². lien
Cette découverte lui a fait obtenir le prix Nobel de physiologie en 1931 et on peut être surpris que cette indéniable avancée n’ait pas été mieux prise en compte dans les milieux scientifiques, alors que l’on sait que soigner un cancer par les méthodes que nous connaissons coute plus de 7 milliards d’euros annuels à la sécurité sociale, dont on sait le déficit abyssal. lien
Et pourtant quasiment rien n’est fait pour chercher des solutions moins onéreuses, et parfois bien plus efficace… et pire, ceux qui se tournent vers la médecine par les plantes ne sont pas vus d’un bon œil.
Les persécutions régulières que subissent les herboristes ne sont pas une nouveauté, et l’un d’eux, Michel Pierre, herboriste depuis plus de 50 ans a été récemment condamné par le tribunal correctionnel de Paris : on se souvient que, dès 1941, les pouvoirs publics avaient carrément supprimé le diplôme d’herboriste.
Michel Pierre n’est pas surpris : « au-delà de l’injustice que représente cette procédure, qui vient me punir après plus de 50 ans de métier sans incident, sans plainte de qui que ce soit et sans que jamais la clientèle ne faiblisse, je reconnais avoir eu de la chance : pour moi les autorités ont attendu tout ce temps. J’ai vu tous mes camarades se faire attaquer et condamner. Pas un n’y a échappé. C’était mon tour ».
Il n’est pas découragé pour autant, considérant que les écoles d’herboristerie font le plein régulièrement, et que les patients potentiels sont de plus en plus nombreux à faire confiance aux médecines dites douces, et aux plantes, et au mois de mai dernier, le congrès national des herboristes qui s’est tenu à Lyon a rencontré un succès indéniable.