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Une personne douée de capacités extrasensorielles Yvonne-Aimée de Malestroit
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flam7 Admin
Nombre de messages : 2730 Age : 124 Localisation : castor et pollux Date d'inscription : 27/05/2007
Sujet: Une personne douée de capacités extrasensorielles Yvonne-Aimée de Malestroit Sam 4 Oct - 16:21
Une personne douée de capacités extrasensorielles
Yvonne-Aimée de Malestroit
Soixante ans après sa mort, l’histoire d’Yvonne-Aimée de Malestroit reste une véritable énigme et soulève encore de nombreuses questions. En 1945, le général de Gaulle en personne lui remet la Légion d'honneur, à Vannes, pour avoir caché et soigné à la clinique soldats alliés et résistants bretons.
Bilocation et mediumnité
Son cas est extraordinaire, elle est la fondatrice de l’Ordre des Augustines Hospitalières.
Durant la seconde guerre mondiale , elle va avoir un rôle important au sein de la résistance, abritant dans son couvent des soldats français et alliés ainsi que des maquisards. Son don d’ubiquité va lui permettre de réaliser de nombreuses missions secrètes. Voici une histoire que raconte le Père Labutte, confident et maître spirituel d’Yvonne : Dimanche 24 janvier 1943. Mère Yvonne fait part de son inquiétude : “Je fais un travail important et scabreux en ce moment et j’ai besoin de vos prières”. Elle savait qu’on l’avait dénoncée à la Gestapo.Très rapidement elle est arrêtée et conduite à la prison du Cherche-Midi (et non rue Lauriston comme cela est parfois mentionné, la prison en question se trouvait 54 Bd. Raspail ) où elle va être incarcérée et torturée.
Ayant eu la prémonition de ce qui allait lui arriver, elle avait pris la précaution de rédiger des télégrammes destinés à prévenir et demander les prières de ceux qui pourraient l’aider. Une des sœurs du couvent était chargée de les envoyer si nécessaire.
Photo de l'Hostie apportée par un "Ange"
Le télégramme était ainsi rédigé :
“Yves clinique avec Germaine, depuis Midi.”
Traduire : Yves = Yvonne.
Germaine = Allemands, (germanique).
Clinique = Incarcération douloureuse, tortures.
Depuis Midi = Prison du Cherche-Midi.
À la réception de ce télégramme, le Père Labutte décide d’aller à Paris accompagné de sa maman qui désirait rendre visite à une de ses nièces ; bien entendu, la maman n’est pas au courant de ce qui vient d’arriver à Mère Yvonne Aimée. 13 heures A Paris-Montparnasse le Père Labutte descend les escaliers du métro, sa mère le précède de quelques mètres, dans le couloir qui mène au quai, il se retourne et se retrouve brusquement face à Mère Yvonne Aimée en habits civils. “Marche, marche dit-elle” (tutoiement non habituel), c’est une heure d’affluence, ils montent tous deux dans le wagon en s’arrangeant pour être à quelque distance de sa maman qui n’a rien remarqué. “Alors vous êtes libérée ?” demande le Père.
Yvonne à juste le temps de lui dire : “Non je ne suis pas libérée … Je suis en prison …Je subis la torture, debout, devant un mur…J’ai la tête dans une sorte d’étau…”
C’est seulement maintenant que le père Labutte comprend qu’il s’agit du double de Mère Yvonne Aimée. “Vous êtes en deux endroits ?” demande-t-il”, pour toute réponse elle incline la tête. Dans son rapport, le Père fait part de son étonnement de voir Yvonne aussi réelle, il l’entend respirer, son visage exprime la douleur, il la touche. Non ce n’est pas un fantôme !
Arrivée à la station Denfert-Rochereau, Yvonne descend se fond dans la foule et DISPARAIT.
Le Père Labutte doit accompagner sa mère jusqu'à Pantin, ce trajet lui paraît interminable, changement à Porte d’Italie, enfin on arrive au terminus Eglise de Pantin, le Père Labutte marche derrière sa maman, dans l’escalier qui mène à la sortie un des vantaux de porte est poussé par quelqu’un, c’est Yvonne Aimée, toujours en civil, elle a juste le temps de lui murmurer : “Prie ! prie ! Si tu ne prie pas assez, on m’embarque ce soir pour l’Allemagne ! Ne le dis à personne !”
Une autre bilocation survenue le 17 juin 1929 devant cinq sœurs qui témoigneront toutes de l’exactitude des faits : Yvonne sort à peine d’une extase, elle cause avec les religieuses qui se trouvent là lorsque subitement elle semble s’endormir, comme à chaque fois que cela arrive elle fait un violent soubresaut, un sinistre craquement retentit, tout son corps est agité de tremblements. Elle commence à parler en anglais :“Good night…you are a lazy man”. Ensuite elle récite le Pater et l’Ave toujours en anglais. Maintenant elle parle allemand (langue qu’elle ne connaît pas), puis dans une langue inconnue, elle fait des gestes, semble écrire et donner sa signature. Comme cela dure la Mère supérieure qui se trouve là, craignant qu’elle ne souffre lui demande de revenir. Immédiatement elle est agitée d’un soubresaut puis revient à son état normal. Elle prétend revenir d’Argentine, d’Allemagne, d’Angleterre et de Pologne (rien que ça !). Dans ce cas, on peut parler d’une quadruplebilocation. Elle semble très fatiguée et demande qu’on lui refasse ses pansements (déjà à cette époque, elle avait reçu les stigmates).
Inscription dont parle le Père Labutte 'Le ciel a visité la terre"
Lors de son procès en béatification de nombreuses personnes sont venues témoigner, ceux qui l’ont vu en deux endroits en même temps sont nombreux, c’est grâce à ces témoins que nous en savons davantage, et que nous connaissons bien des histoires qui sans cela seraient restées dans l’oubli.
Ses premières “sorties” étaient destinées à aller chercher des hosties volées en vue de profanation, hosties qu’elle ramenait matériellement au couvent.
On dit que lors du sabordage de la flotte à Toulon elle aurait guidé un sous-marin à travers un “ champ” de mines. Ses bilocations sont beaucoup trop nombreuses pour que je vous les raconte toutes.
Comment se passent les bilocations chez Mère Yvonne Aimée ?
Fréquemment une extase précède la bilocation.
La position ne semble pas très importante, le plus souvent elle sera allongée sur son lit, elle peut aussi se trouver dans une autre posture, assise, à genoux ou même exceptionnellement debout. Généralement elle joint les mains. D’autres fois elle va effectuer des tâches ménagères, on l’a vue cuisiner avec d’autres sœurs, dans le même temps elle était dans sa cellule en train d’écrire une lettre. Dans ce cas, la personne qui se trouvait à la cuisine semblait absente “agissait de façon mécanique”.
Les témoins perçoivent d’abord ce que certains appelleront un déclic, d’autres parleront d’un craquement, “on croit que tous les os vont craquer”. Certaines sœurs parleront d’emboîtement. Voici ce que dira Mère Marie-Anne : “On sentait très bien qu’il se faisait un dédoublement. Elle avait comme un déclic, comme une grosse commotion électrique, et je n’ai jamais pu m’y habituer. Quand j’étais avec elle je sautais comme elle” (Témoignage recueilli le 11 décembre 1955).
Le déclic (nous l’appellerons ainsi) se produit au moment du départ et au retour. Plus elle va loin et plus le déclic est fort. Lors de son retour certaines sœurs diront “Elle débiloque”. Le déclic est le plus souvent suivi de tremblements de tout le corps. Après ses bilocations Yvonne est très fatiguée. La durée des bilocations peut être très courte ; cela va de 2 minutes à 5 heures dans des cas exceptionnels. Les missions de Mère Yvonne étaient très variées, voici quelques exemples :
-Aide aux pauvres
-Sauvetage de 3 marins pêcheurs (21 et 22 décembre 1927)
-Intervention auprès des profanateurs d’hosties et récupération des hosties (plusieurs fois)
-Intervention dans des incendies (10 mai et 5 août 1927)
-Capture de malfaiteur (29 octobre 1927)
-Évasion de 3 prisonnier en stalag (4 juillet 1941)
-Évasion d’un Polonais dont elle a le sentiment de prendre la place (9 juillet 1941)
-Guérison de malades (14 décembre1927, 21 et 22 décembre 1927, 27 décembre 1927)
-Visites à des réunions de portée nationale ou internationale
-22 décembre 1927 : Elle semble présider une conférence au Portugal
-Intercession pour une guerre qui cesse dans le désert
-Rencontre avec Hitler en 1941 (témoignage du 14 janvier 1958 et du 8 janvier 1967) Que se sont-ils dit ? Comment cela s’est-il passé ? Probablement ne le saurons-nous jamais !
À noter que les personnes qui rencontrent Yvonne Aimée en dédoublement ont le sentiment de faire une rencontre normale. Lorsque le Père Labutte,qui la connaît bien, la rencontre dans le métro, il est persuadé qu’elle a été libérée.
Yvonne Aimée parle très peu de ses bilocations, qui d’ailleurs se produisent souvent la nuit sans témoins. Impossible d’en connaître le nombre exact. Voici quelques phrases dans lesquelles elle semble se livrer :
“Je biloque souvent pour l’Amérique, ils sont persuadés que je ne quitte pas leur pays, mais j’y suis chaque fois qu’ils ont besoin de moi.”
“Quelquefois, je ne sais pas comment cela se fait, je suis au lit et à la messe quand même. Je ne sais pas si c’est mon esprit qui y est, ou si j’y suis avec mon corps. Je ne peux pas contrôler. Mais pourtant, je suis au lit ! À la messe aussi, car je me tâte, je me sens bien et vois bien que j’y suis…Je ne comprends pas, mais ce n’est pas la peine. Ça y est. Cela suffit. Pourquoi chercher à comprendre ?”
Le 22 décembre 1927 elle écrit : “La nuit dernière j’ai biloqué trois fois, et j’ai causé beaucoup d’ahurissement… et de joie.
“J’ai guéri le bébé de C.J.”
“Maintenant, quand je passe chez les gens, la nuit ou le jour, sans que je me montre, j’allume une lampe ou l’électricité, leur montrant par là, la réalité de mon passage…
C’est tout à fait amusant.”
Suite à la guérison du bébé, elle écrira plus loin :“Depuis j’ai très mal à la tête. Mais je supporte cela mieux que ce pauvre mignon.” Elle précisera qu’elle peut passer à travers portes, murs ou tout autre obstacle (voir mon article sur le dédoublement). À la libération Mère, Yvonne Aimée a reçu six décorations dont la légion d’honneur. Le général de Gaulle s’est déplacé spécialement à Vannes pour la lui remettre. Le général restera en contact avec Yvonne (ne pas confondre avec “tante Yvonne”) jusqu’en 1951 date à laquelle elle quitte ce monde.
(source : art-maniac)
Des expériences surnaturelles
Durant toute sa vie, cette religieuse a été l’objet d’une multitude d’expériences surnaturelles.
Quel regard peut-on porter sur ces phénomènes mystérieux qui jalonnent l’histoire l’Eglise catholique ? Délires ? Illusions ? Ou réalité extrasensorielle ? Décryptage d’un cas extraordinaire.
Etats extatiques, faculté de clairvoyance, rêves prémonitoires, stigmates de crucifixion, attaques dites « démoniaques », xénoglossie, bilocation… Des événements totalement invraisemblables ont émaillé la vie d’Yvonne-Aimée de Malestroit. Des phénomènes dont la réalité a pourtant été attestée par une multitude de traces tangibles et de nombreux témoins dignes de confiance : les sœurs du monastère de Malestroit dont elle fut la Mère supérieure, des prêtres son ami l’Abbé La Butte et l’Abbé Laurentin mais aussi un médecin, Patrick Mahéo, qui s’est intéressé de près à son dossier médical..
Difficile de croire à ces phénomènes étranges, pourtant Yvonne-Aimée de Malestroit n’est pas un cas isolé. Dans l’histoire du christianisme, de nombreux autres personnages religieux ont vécu des expériences similaires, défiant les lois de la nature et du simple bon sens. Comme Padre Pio, Sainte Elisabeth de la Trinité, Sainte Thérèse de Lisieux, Sainte Agnès de Langeac ou encore Marthe Robin. Cette dernière dont le dossier, comme celui d’Yvonne-Aimée, a été déposé auprès des autorités diocésaines en vue d’une éventuelle béatification a vécu près de cinquante ans sans manger ni quitter son lit, souffrant chaque jour la Passion.
Qui sont réellement ces personnages religieux au destin fascinant ?
Des mystiques ou des psychotiques ?.
Selon Paul-Louis Rabeyron, docteur en médecine, pédopsychiatre, maître en biologie humaine, et membre du comité directeur de l’Institut Métapsychique International (IMI), certains de ces phénomènes comme les prémonitions, la clairvoyance ou les extases s’avèrent
« possibles lors d’états de conscience modifiés ».
Une hypothèse partagée par Djohar Si Ahmed, docteur en psychologie, psychanalyste et secrétaire générale de l’IMI qui ajoute :
« Cette brusque ouverture du champ de conscience va permettre d’accéder à des informations. Mais le contexte culturel comme l’éducation ou la religion est important, car il va bien sûr influencer l’interprétation qu’on va en faire. Un catholique aura des visions christiques. Un juif, un musulman ou un hindouiste traduira ces manifestations tout à fait différemment. ».
Si ces expériences mystiques ne seraient finalement « que » des états de conscience modifiés, peut-on imaginer qu’elles puissent être vécues par n’importe qui sans pour autant être considérées comme un épisode psychotique ?
« Ces expériences n’arrivent pas seulement aux grands saints, assure Djohar Si Ahmed. Mais on ne va évidemment pas considérer de la même manière le récit d’une personne qui a passé sa vie au couvent et celui de quelqu’un qui a toujours vécu à Paris et qui, soudain, dirait voir Jésus au pied de son lit. La réaction du sujet à son expérience sera un critère de différenciation dans la mesure où le psychotique ne sera pas capable de donner un récit cohérent de ses expériences et de ses hallucinations, souvent de type paranoïde, alors qu’un sujet en crise psycho-spirituelle pourra, à certains moments, en donner un récit voire des interprétations cohérentes. ». « Je pense qu’Yvonne-Aimée de Malestroit, Marthe Robin, Padre Pio et tous ces religieux dont on dit qu’ils ont vécu des expériences mystiques sont simplement des sujets PSI (personnes douées de capacités extrasensorielles) dont les prédispositions existaient depuis l’enfance mais qui ont véritablement émergé et pris une tonalité divine en entrant dans les ordres, répond Paul-Louis Rabeyron. A ces époques 19ème, 20ème siècle il n’y avait pas d’autres endroits où, ce qu’ils vivaient pouvait prendre un sens. Ces états de conscience modifiés ont ensuite été induits, favorisés ou intensifiés par le jeûne et la prière. Quant aux stigmates, ils pourraient s’apparenter à un phénomène psychosomatique, autrement dit un effet physique de l’esprit sur le corps humain. » .. Le phénomène de bilocation qui signifie parvenir à se trouver simultanément dans deux endroits en même temps -, reste, quant lui, particulièrement troublant, et ni la science, ni l’Eglise, n ’y trouvent d’explication conventionnelle. Pourtant, là encore, des témoins, dignes de foi, affirment avoir vu Yvonne-Aimée de Malestroit dans deux endroits en même temps, séparés par plusieurs centaines de kilomètres. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce phénomène inexpliqué aurait, lui aussi, été vécu par des femmes, des hommes et des enfants qui n’ont aucune appartenance religieuse..Ces états mystiques nous ouvrent sur le champ immense des mystères de la conscience. Une étude systématique de toutes ces expériences vécues par les grands mystiques et des milliers de laïcs pourrait-elle nous éclairer sur la nature de cette frontière -parfois bien poreuse- entre le monde spirituel et le monde matériel ? Pourrait-elle aussi nous aider à distinguer la folie du surnaturel ? Et Djohar Si Ahmed de conclure : « Ne perdons pas de vue que le fou peut être considéré comme un saint et le saint pour un fou. C’est aussi une question de cultures, et de regard sur ces expériences. »(Source : INREES)
(source : jack35)
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